Goudji
Artiste permanent de la Galerie Capazza de- puis 1977
Il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Tbilissi de 1958 à 1962 en section sculpture, il quitte la Géorgie en 1962 et rejoint Moscou où il entame une carrière de sculpteur en rêvant de devenir orfèvre. Dès son arrivée à Paris,il réalise son rêve et crée enfin des bijoux etdes objets décoratifs en métaux précieux pour des galeries d’art.
De culture byzantine, il saisit l’universalité du catholicisme et se passionne pour l’art paléo- chrétien, l’art roman et l’art gothique.
Orfèvre, il conjugue la technique de la di- nanderie avec l’incrustation de pierres dures dans le métal, innovation qu’il a élaborée seul. Mais Goudji est orfèvre avant tout et ne travaille que les métaux précieux. Pour com-mencer il crée des bijoux, fibules et torques.Les collectionneurs les nomment des « Gou- dji ». Ils dessinent un trait d’union idéal entre les civilisations disparues, chères à Goudji, et la création la plus contemporaine.
Par la suite, Goudji crée de splendides ob- jets imaginaires, de plus en plus importants : canthares, aquamaniles, rhytons, pyxides, personnages mythiques, animaux fabuleux, cervidés, zébus, nés de ses rêves, qu’il crée et réalise toujours de ses propres mains, car, pour Goudji, l’objet, en son essence, est unique, et destiné à le rester.
Il élabore une technique de repoussé à la main et au marteau, à partir d’une mince feuille de métal, qui interdit toute reproduc- tion à l’identique. Très vite reconnu, il est sol- licité en 1976 pour créer et réaliser l’épée d’académicien de Félicien Marceau.
Depuis lors, Goudji a réalisé un grand nombre de bijoux et plusieurs centaines d’objets en or, ainsi que quatorze épées d’académicien dont celles d’Hélène Carrère d’Encausse, Raymond Barre ou Maurice Allais.
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