Annie Monnerie Goarin

Annie Monnerie Goarin a toujours peint. Elle a poursuivi cet apprentissage artistique parallèlement à des études classiques qui l’ont mené aux univers de la linguistique, de l’édition et de la diplomatie. 

Ses premiers tableaux à dominante figurative – nus, portrait, paysages – ont progressivement fait place à des compositions plus oniriques. Elle puise son inspiration dans la pluralité de paysages et de cultures qu’elle a rencontré lors de ses nombreux voyages, notamment en Chine, où sa découverte de la peinture classique chinoise a constitué un véritable tournant dans son approche artistique.

Les tons ocre, beiges et noirs dominent, rehaussés par la feuille d’or. Les formes exaltent un monde aux volumes imposants où le minéral et le végétal invitent, sans écraser, à la contemplation et à la méditation.

L’or est à la fois métal, feu et lumière. Il marque la présence diffuse du sacré et donne à l’oeuvre une connotation plus mystique que religieuse. En outre, toute trace humanoïde est effacée de ses tableaux, pour mieux se fondre dans la nature.

Ses tableaux sont la résultante de multiples émotions éprouvées devant des œuvres d’art ou des paysages. Aucune n’est directement inspirée du réel. « C’est à chaque fois la recomposition imaginaire d’un ressenti, l’ajustement d’éléments hétérogènes qui tendent vers leur point d’harmonie ».